plante des soleils Plus flamboyants que des etes. Pantin c'est l'heure. Pantin, bonsoir. On recommencera demain, Pantin soleil, Pantin merveille, Pantin, Pantin, Pantin
Vingt kilometres avant la frontiere, j'avais tant marche, Je n'en pouvais plus. Je ne ramenais que la poussiere, collant a mes bottes Aux semelles usees
Mille chevaux d'ecume Galopent, Galopent a la lune, Galopent Au-dessus des dunes. Des chevaux lumieres Claquent leurs crinieres Quand tu joues, Quand
Il pleut, Il pleut, Sur les jardins alanguis, Sur les roses de la nuit, Il pleut des larmes de pluie, Il pleut, Et j'entends le clapotis, Du bassin qui
Pour qui, comment quand et pourquoi ? Contre qui ? Comment ? Contre quoi ? C'en est assez de vos violences. D'ou venez-vous ? Ou allez-vous ? Qui etes
Ca ne previent pas quand ca arrive Ca vient de loin Ca c'est promene de rive en rive La gueule en coin Et puis un matin, au reveil C'est presque rien
Comme jour, Comme nuit, Comme jour apres nuit, Comme pluie, Comme cendre, Comme froid, Comme rien, Comme un ciel deserte, Une terre sans soleil, Comme
Du plus loin, que me revienne, L'ombre de mes amours anciennes, Du plus loin, du premier rendez-vous, Du temps des premieres peines, Lors, j'avais quinze
Bien sur, ce n'est pas la Seine, Ce n'est pas le bois de Vincennes, Mais c'est bien joli tout de meme, A Gottingen, a Gottingen. Pas de quais et pas
Regarde : Quelque chose a change. L'air semble plus leger. C'est indefinissable. Regarde : Sous ce ciel dechire, Tout s'est ensoleille. C'est indefinissable
Te souviens-tu de cette nuit, De cette belle nuit d'automne ? Je t'avais fait, je m'en souviens, Une chanson de trois fois rien. Si les mots se sont
Quand ceux qui vont, s'en vont aller, Quand le dernier jour s'est leve Dans la lumiere blonde, Quand ceux qui vont, s'en vont aller, Pour toujours et
Dans les paniers d'osier de la salle des ventes Une gloire dechue des folles annees trente Avait mis aux encheres, parmi quelques brocantes Un vieux
Y a un arbre, je m'y colle, Dans le petit bois de Saint-Amand, Je t'attrape, tu t'y colles, Je me cache, a toi maintenant, Y a un arbre, pigeon vole
Je m'invente un pays ou vivent des soleils Qui incendient les mers et consument les nuits, Les grands soleils de feu, de bronze ou de vermeil, Les grandes
Sur le grand bassin du chateau de l'idole, Un grand cygne noir portant rubis au col, Dessinait sur l'eau de folles arabesques, Les gargouilles pleuraient