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Lyrics: Sanseverino. Exactement. Les Ouvriers.


Charpentier, imprimeur, mecanicien, tourneur,
De vieilles manufactures ou d'usines de chaussures
De crises economiques en restructurations,
De fermetures d'usines et de chantiers en perdition.
Salut c'est nous, nous sommes les ouvriers

Manufacture de coton, de laine et de soie
Les forges chez Renault, chantiers de La Ciotat
D'ou sortaient les bagnoles, des paquebots et du tissu.
Y'en avait du boulot, ben, aujourd'hui, y'en a plus.
Cadences precarite, nous sommes les ouvriers.

Le Front Pop de 36, c'etait y a bien longtemps.
40 heures a la semaine, de l'espoir pour 20 ans
Les conges sont payes, on n'osait meme plus en rever.
Ca durera pas longtemps le chomage viendra tout doucement.
On va morfler, c'est nous les ouvriers.

Tabasses les canuts 1881,
1848 les ouvriers parisiens,
Le travail a la chaine des O.S de chez Citroen
Metro,deprime, dodo des licencies chez Renault.
C'est notre histoire a nous, a nous les ouvriers.

Proletaires, patrons milliardaires
Sont faits pour se plaire.
Pourquoi pas amenager, modifier les horaires
Et changer aussi les salaires.
Ceux pour qui on bossait nous ont bien baises,
C'est compris merci, c'est pas complique.
De moins en moins payes, nous sommes les ouvriers.

Une greve generale et le pouvoir vacille.
Sacrifier son salaire n'est pas aussi facile.
Pour le pouvoir d'achat, il n'y a qu'le combat collectif,
L'augmentation du niveau d'vie sera notre objectif.
Tout va changer, c'est nous les ouvriers.

Rentrer d'une manif les deux arcades ouvertes
Retour au quotidien, omelette et salade verte.
Avoir quelques copains, discuter politique,
Partage du temps d'travail, ce n'est pas utopique
C'est nos idees a nous, a nous les ouvriers.

Proletaires, patrons milliardaires
Sont fait pour se plaire.
Pourquoi pas amenager, modifier les horaires
et changer aussi les salaires
Ceux pour qui on bossaient nous ont bien baises,
C'est compris merci, c'est pas complique.
De moins en moins nombreux, nous sommes les ouvriers

Le prolo qui va au charbon a toujours raison.
L'ouvrier parisien est teigneux comme un chien.
Dans la siderurgie on passera pas notre vie.

(Merci a Mireille pour cettes paroles)