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Lyrics: Chiens De Paille. Mille Et Un Fantômes. L'encre De Ma Plume.


(Feat. Mic Forcing)

C'est comme combattre pour sa liberte, un contrat de mon sang libelle. Quand j'ecris mes tripes se vident d'autant de lignes de rimes, je sens l'abime se creuser. L'esprit de famille prime. Je n'aspire qu'a un titre digne d'etre de ma clique, l'hymne. Je sens ma vie peser, ses griffes serrees - ecrire me ruine. Je vis sing-sing, mes souvenirs me guident. Je me revois, ces nuits, peiner pour des bribes payees. Des quinze piges, le rap en ligne de rime, je fais grise mine. Je reve que de lyrics, de rimes mais l'avenir me brime. Rien ne m'y destine. Ne suis-je voue qu'a etre une boniche de riches ? Microphone fiend. Je revois ces petites villes, ces insipides lives pleins de types ivres, a dormir dans des gares, priant qu'on se tire vite. L'odeur des cheese-frites me revient quand j'ecris. Je nous revois le bide vide, secs comme Chill-Phil. On se privait pour se payer nos disques de beats. Je revois notre huit pistes. Quand j'ecris, je me revois tagger Hook, H.A.L Neak, R.S.A POSSE, petit. Je le revois fier que les flics le piquent devant notre equipe de pitres, la jouant style Clint. Dix ans deja, putain, ca file, je flippe. Loin d'ou ce que je vise vibre, je revois les freestyles du Deenastyle. Je respire, me fige. Rapline : je decouvrais Slick Rick a l'heure ou les vitres se brisent, ou les jeunes de ce pays se liguent, revent de Mai 68 Bis. Je revois mon epoque spliff-tise, quand le triple-six brillait chez nous, que je kiffais Louis Freeze. Je revois, des le cinq-six, ces fins de mois, cet avenir invisible, par principe, carte de visite pour des momes qui en pissent de rire. Je revois ces plis de vie quand j'ecris, tout ce qui fait le MC que je suis.

Refrain :
Notre choix est fait. On est Hip-Hop et on le restera
Le staff est pret : Samm, le "A", Elyes et Chiens de Paille.
Notre choix est fait. On est Hip-Hop et on le restera
Le staff est pret : AKH, MF et Chiens de Paille.
Notre art est vrai et c'est ce qui fait la force du crew.
Respecte quand on fait couler l'encre, c'est pour nos freres du dessous.

Lyrics Strychnine .Quand j'ecris, je signe. Faut que je debite d'acides mines. Intimes dires. Quand, en moi, le vent souffle, l'esprit dicte et le stylo-bille suit C'est vivre, dire, et je trouve toujours de quoi. Tout ce dont je parle Ne le merite pas disent-ils. Mais tout ce dont on parle le merite-t-il ? Mon cuir se ride - Quand j'ecris brillent les yeux de mon petit frere Quoi qu'il se dise, je flippe - C'est si facile, le vice. S'il savait comme on glisse vite. Combien attire le vide. Si j' savais lui dire quel esclave est celui qu' il dit King ! Je suis pas un type triste-On le dit, je nie - j'ai la fibre realiste type. J'arrange le passe avec l'avenir quand j'ecris ce trip. Je regis mes lyrics de ma ligne de vie. Esprit Beat Street. Une ethique stricte, le Hip-Hop-J'ai le spleen, fils, quand je vois Virgin ou Sony Disc. Le repit me grippe - Debit de Scribe. J'ecris de nuit. C' est la que l'esprit se livre. Au nouvel An, loin des Sylphides , je nous revois. L' S-3000 trime. Quand j'ecris, je rie. Je revois Fat Cap, le Fada Squad, les phases a Samm deja incisives. Le Vietnam de Yann. Mc de Prix. Elyes ; Technics Chief. Je revois Masar et le style de Steve. Yacyn suit, Et ce collectif nique, represente Cannes, Vallauris, Nice. Je pese notre passif puis, notre actif, me dis que c'aurait pu finir pire. Sourires de mise. Je revois ces langues liquides, perfides sires sans desir vif. Nous rever victimes de notre reussite, je kiffe. Et ainsi de suite. Je persiste. Signe : La Cosca, ma dream-team. Gratitude implicite quand j'ecris. Defre, je te dedie ce titre.

Refrain

(Merci a Vivien Fradin pour cettes paroles)