Lyrics: Barbara. La Mort.
Qui est cette femme qui marche dans les rues ?
Ou va-t-elle
Dans la nuit brouillard ou souffle un hiver glace,
Que fait-elle ?
Cachee par un grand foulard de soie,
A peine si l'on apercoit la forme de son visage,
La ville est un desert blanc
Qu'elle traverse comme une ombre
Irreelle.
Qui est cette femme qui marche dans les rues ?
Qui est-elle ?
A quel rendez-vous d'amour mysterieux
Se rend-elle ?
Elle vient d'entrer dessous un porche
Et, lentement, prend l'escalier.
Ou va-t-elle ?
Une porte s'est ouverte.
Elle est entree sans frapper
Devant elle.
Sur un grand lit, un homme est couche
Il lui dit : " Je t'attendrais,
Ma cruelle. "
Dans la chambre ou rien ne bouge,
Elle a tire les rideaux.
Sur un coussin de soie rouge,
Elle a pose son manteau
Et, belle comme une epousee,
Dans sa longue robe blanche
En dentelle,
Elle s'est penchee sur lui, qui semblait emerveille.
Que dit-elle ?
Elle a reprit l'escalier, elle est ressortie dans les rues.
Ou va cette femme, en dentelles ?
Qui est cette femme ?
Elle est belle.
C'est la derniere epousee,
Celle qui vient sans qu'on appelle,
La fidele.
C'est l'epouse de la derniere heure,
Celle qui vient lorsque l'on pleure,
La cruelle.
C'est la mort, la mort qui marche dans les rues.
Mefie-toi.
Referme bien tes fenetres,
Que jamais, elle ne penetre chez toi.
Cette femme, c'est la mort,
La mort, la mort, la mort...
Ou va-t-elle
Dans la nuit brouillard ou souffle un hiver glace,
Que fait-elle ?
Cachee par un grand foulard de soie,
A peine si l'on apercoit la forme de son visage,
La ville est un desert blanc
Qu'elle traverse comme une ombre
Irreelle.
Qui est cette femme qui marche dans les rues ?
Qui est-elle ?
A quel rendez-vous d'amour mysterieux
Se rend-elle ?
Elle vient d'entrer dessous un porche
Et, lentement, prend l'escalier.
Ou va-t-elle ?
Une porte s'est ouverte.
Elle est entree sans frapper
Devant elle.
Sur un grand lit, un homme est couche
Il lui dit : " Je t'attendrais,
Ma cruelle. "
Dans la chambre ou rien ne bouge,
Elle a tire les rideaux.
Sur un coussin de soie rouge,
Elle a pose son manteau
Et, belle comme une epousee,
Dans sa longue robe blanche
En dentelle,
Elle s'est penchee sur lui, qui semblait emerveille.
Que dit-elle ?
Elle a reprit l'escalier, elle est ressortie dans les rues.
Ou va cette femme, en dentelles ?
Qui est cette femme ?
Elle est belle.
C'est la derniere epousee,
Celle qui vient sans qu'on appelle,
La fidele.
C'est l'epouse de la derniere heure,
Celle qui vient lorsque l'on pleure,
La cruelle.
C'est la mort, la mort qui marche dans les rues.
Mefie-toi.
Referme bien tes fenetres,
Que jamais, elle ne penetre chez toi.
Cette femme, c'est la mort,
La mort, la mort, la mort...
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